Trogi, un incontournable du cinéma québécois ?
Faisons un exercice. Demandez à 10 personnes de votre entourage qui n’ont pas de connaissances particulières en cinéma de vous nommer cinq réalisateurs. Spielberg, Lucas, Cameron, Bay, Abrams et … peut-être Burton.
Puis, demandez-leur de vous nommer cinq réalisateurs québécois. Dolan, Arcand, Villeneuve, Vallée, Falardeau… et Trogi ! Oui, Trogi !
Du côté américain, les réalisateurs les plus connus par les québécois sont ceux qui ont fait les «plus gros» films, les blockbusters. Du côté des réalisateurs québécois, on se souvient davantage de ceux qui ont été reconnu à l’étranger.
Ce n’est pas le cas de Trogi. Pourtant, de plus en plus de gens connaissent son nom. Et pour cause ! Lorsqu’on porte un regard plus attentif à son parcours, difficile de trouver un réalisateur pour lequel le public est au rendez-vous de façon aussi constante. Pour ceux qui l’ignorent, Québec-Montréal, Trogi. Horloge Biologique, Trogi. Évidemment, sans oublier 1981 et 1987. Tous des films arborant l’unique signature Trogi, véritable ingrédient secret qui semble rejoindre le grand public à chaque fois.
Le Mirage a pris l’affiche il y a une semaine et il est tout près d’être millionaire. C’est un véritable exploit ! Un film par des québécois, pour les québécois, sans autres prétentions. Néanmoins un film d’une grande intelligence, comique dans le traitement d’un sujet sérieux. Le scénario de Louis Morissette est impeccable et le tandem a fait un travail remarquable afin de porter le récit à l’écran. De toute évidence, nous espérons plusieurs collaborations futures entre ces deux là !
Donc, est-ce que Ricardo Trogi est en train de devenir un must du cinéma québécois ? Notre avis: absolument !