L'après Star Wars
Parce que oui, il y a un avant et un après Star Wars: Le réveil de la force, à bien des niveaux.
Dans le cas qui nous intéresse, qu’est-ce qu’on peut voir en salles durant les Fêtes après (ou sans, pour ceux qui ne ressentent pas la force) avoir vu le dernier volet de la série créé par Lucas ?
Et bien rassurez-vous, la programmation sera très diversifiée pour les semaines à venir. On est bien loin des complexes cinématographiques qui dédient presque toutes leurs salles à Star Wars. Nous sommes très heureux de le présenter, c’est à notre avis un grand retour pour la série, un divertissement à l’état pur, mais nous aurons beaucoup d’autres choses au menu.
En voici quelques exemples.
Pour les familles, nous vous proposons la nouveauté Alvin et les Chipmunks: Sur la route. Troisième volet de cette série mettant
en vedette les trois petites bêtes poilues et attachantes, dans un road-trip rocambolesque alors qu’ils tenteront de rejoindre Dave à Miami pour jouer les trouble-fêtes à son marriage. Garderons aussi l’affiche le merveilleux remake animé de La Guerre des Tuques, ainsi que le nouveau classique de Disney Le Bon Dinosaure, en nomination comme meilleur film d’animation aux Golden Globes.
Pour un divertissement à l’américaine simple et concis, deux nouveautés. Dans un premier temps, Extrême Limite, remake du film de 1991 mettant en vedette Patrick Swayze et Keanu Reeves, dans lequel un jeune agent du FBI infiltre un groupe extraordinaire de jeunes athlètes sportifs qui performent une série de vols de haut niveau en utilisant leurs talents. Cascades, poursuites, images à couper le souffle. L’adrénaline au fond pendent deux heures ! Dans un autre registre, la comédie Le retour de papa, mettant en vedette Mark Whalberg et Will Ferrell dans un tandem père/beau-père où le premier réapparait après une longue absence et tente de renouer avec ses enfants. S’ensuivra une compétition loufoque entre les deux hommes. On confirme que le film en contient bien plus que la bande-annonce. Rires soutenus sur toute la ligne.
Dans la catégorie, sérieux, mais accessible, deux choix. Premièrement, Commotion, mettant en vedette Will Smith dans le rôle du docteur ayant découvert les dégâts que causent les commotions cérébrales au cerveau et qui a tenté de s’attaquer aux méthodes de la NFL. Un drame sportif intéressant, toute une performance de Will Smith, un sujet toujours très d’actualité. Puis, il y a Le casse du siècle racontant l’histoire de quatre hommes (joués par Carrell, Bale, Pitt et Gosling, rien de moins!) qui ont tenté de remettre la monnaie de leur pièce aux banques et autres institutions financières après avoir prédit le dernier crash boursier des États-Unis. Personne ne voulait les entendre, personne ne voulait s’attaquer aux banques. Eux, l’ont fait. Une histoire vraie, des acteurs incroyables et méconnaissables, un sujet très (très) récent et surtout captivant. À voir !
Finalement, trois films difficiles à placer dans une seule catégorie, mais qui sauront vous transporter dans un autre monde. D’abord, Joy, dernier film de David O. Russell mettant en vedette Jennifer Lawrence dans le rôle de l’inventrice du Miracle Mop et de centaines d’autres produits. Une histoire incroyable de persévérance et d’innovation, dans les débuts de l’entrepreunariat au féminin. Inspirant ! Puis, Carol, un scénario à priori plutôt simple, racontant un triangle amoureux entre un homme et sa femme qui tombe amoureuse d’une jeune femme plus jeune, à une époque où c’était absolument interdit. De par la technique (images, textures, musique, cadrage…) et les performances époustouflantes des deux actrices, vous serez transportés dans le temps, littéralement, pendant deux heures. Bon voyage ! Sans oublier, un autre film traitant d’un sujet tabou à l’époque (qui l’est malheureusement toujours aujourd’hui), Danish Girl, racontant l’histoire d’un des premiers hommes transgendres. Eddie Redmayne et Alicia Vikander crèvent l’écran. À voir !
À ajouter à votre liste, le dernier Tarantino, Les huit enragés, à compter du 1er janvier, puis Le revenant et Brooklyn, à partir du 8. On s’en reparle d’ici là.
Joyeuses Fêtes et bon cinéma !